Presse :

« (…) Sauf que le brouhaha a sans doute poussé la voix de Loïc Lantoine dans les graves. A parler-chanter avec intensité, quitte à développer une raucité proche de celle d’Arno ou Tom Waits.(…)

Il rencontre François Pierron, son désormais frère d’âme, qui maltraite la contrebasse comme Lantoine chevauche les mots. En équilibre précaire, sur le fil du rasoir, ils tissent tous les deux un tour de «po-éthique» à la fois fraternel, corrosif, bourré de tendresse et de coups de sang. Où les scansions de Lantoine ne sont jamais illustrées par les cordes de Pierron mais plutôt rudoyées, décalées. De l’art des contrepoints qui finissent par dialoguer et signifier un langage à part. Tellement attentivement à l’écoute, aux aguets, du souffle de l’autre qu’on ne peut à présent imaginer Loïc Lantoine autrement que sous la forme d’un duo. D’une hydre à deux têtes où chaque lexique amène sa part à l’édifice. » Olivier Horner, Le Temps