Une silhouette à la Tati,

la tendresse de Bourvil,

l’absurde de Devos,

 le bafouillage de Pierre Repp,….

Arsène Folazur nous convie à partager son regard tendre et fraternel sur nos troubles et interrogations… à les transformer en plaisir d’être vivant.  

Arsène Folazur est  pareil à ces petites lueurs amicales qui accompagnent nos  errances.

Seulement  voilà, comme celles ci, parfois, il vacille et lorsque l’émoi l’étreint,

sa langue s’entortille ;  il bafouille toujours lorsqu’il est humé…..aimé………….ému.

Les mots s’emballent, chahutent, se disloquent, s’envolent.

Tout public, à partir de 8 ans

« Interprète remarquable et remarqué de nombreux spectacles de rue (récemment avec le Samu et la compagnie Adhok), bidouilleur en tous genres, dessinateur sous le nom de Gradé, Dominique Gras crée un drôle de personnage, au patronyme tout aussi singulier : Arsène Folazur. Cet énergumène se met à raconter des histoires qui n’ont ni queue ni tête mais… étreint par l’émotion, il bafouille. Des contrepèteries s’insèrent dans le récit. Des chansons de Boris Vian et Jean-Roger Caussimon aussi. Belle surprise dans le brouhaha du Off au festival Chalon dans la rue 2013, cette fantaisie recrée, avec une louable simplicité, l’ambiance des cabarets parisiens des années 1950, où l’humour et la poésie questionnaient le monde à travers sketches, chansons et attractions. » TT Télérama

« Arsène Folazur » est un spectacle surprenant. Seul en scène Dominique Gras se livre à une aventure d’un genre un peu particulière, une aventure que l’on pourrait qualifier de poétique. S’amusant des sonorités et des chausse trappes de la langue, il promène son personnage lunaire dans les galaxies superposées des mots et des phrases. Contrepèteries, mots valises, synonymes, homonymes, ces jeux dans le lexique conduisent aux frontières de l’absurde. Car il faut savourer l’étendue des possibles que dessine un langage sans cesse mouvant, émouvant… Avec une extraordinaire économie de moyen, la mise en scène légère met d’autant plus en évidence la puissance d’évocation du discours, de la parole. C’est en virtuose du verbe que Dominique Gras trébuche, bafouille, babille ou vacille pour le plus grand plaisir de chacun, qu’il égrène lexèmes, phonèmes, et quand on aime on ne compte pas… »

Sandrine Gaillard / www.froggydelight.com

« Un vrai régal que ces chauds qui s’entre moque… euh, de ces chocs qui entrent deux maux… euh, de ces mots qui s’entrechoquent – c’est tout l’esprit de Pierre Repp qu’on ressuscite ! – et ces chansons à textes et mélodies, intelligentes et touchantes, poétiques et pleines d’humour.

 Interprétation remarquable de Dominique GRAS… Du grand art. »

Jean-Yves BERTRAND / Revue-spectacle