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Co-plateau Erwan Pinard & Benoit Dorémus
Concert
Presse Erwan pinard :
« Désarmant, délirant et détonant, Erwan Pinard n’obéit toujours à aucun précepte sur son dernier album » ( Patrice Demailly – Libération )
« On dirait Bashung qui fait du stand up » ( un spectateur )
« Là où Pinard fait la différence c’est qu’il botte le cul aux fadaises et autres niaiseries ambiantes pour donner corps et âme à chacune de ses rimes » (David Desreumaux -Hexagone)
« Sa façon de tisser les mots et les idées, de tresser les proverbes qui s’entrelacent pour créer nouveau sens est saisissante, que ce soit dans les satires ou dans les sujets plus personnels, qu’il mêle d’ailleurs intimement. » (Catherine Laugier – Nos enchanteurs)
« La surprise du chef , Miossec l’avait bien dit : « difficile de jouer après Erwan Pinard »… Non content de proposer des concerts de haute volée, le Lyonnais est aussi à l’aise en studio pour délivrer sa chanson folk » (Francofans – sélection 5 meilleurs disques 2016)


« Erwan Pinard (…) un charisme de menhir, un baryton au-dessus de l’ordinaire, une guitare qui ne laisse pas de bois (…) et surtout un répertoire façon éponge à deux faces, plein émotif et crin abrasif, sensibilité et absurdité. »(Jérémy Bernède – Midi Libre)
« Textuel et tourmenté, sexuel et affamé, l’homme qui, d’habitude envahit la scène à lui seul, hypnotisant l’assistance, sort son quatrième album déjanté (en apparence) » (Serge Beyer- Longueur d’ondes)
Presse Benoît Dorémus :
« Six ans après « En Tachycardie », Benoît Dorémus revient avec un nouvel album, « Désolé pour les fantômes ». L’intime pour mieux atteindre l’autre, une écriture poétique, réaliste et joliment teintée de fantaisie, un phrasé qui ne ressemble qu’à lui… le protégé de Renaud et de Francis Cabrel construit album après album un répertoire sensible et unique. »
-Benoît Dorémus – Désolé pour les fantômes
Nouvel album, sortie le 25 février 2022 (Déjà / L’autre distribution)

Théories de l’esprit et chansons équilibristes, le revenant Benoît Dorémus nous remercie.
“Merci ! Merci beaucoup d’avoir compris ce que c’est d’être un artiste en 2021 !”
Ce sont par ces mots de juillet 2021 que Benoît Dorémus clôture le crowdfunding de son cinquième album, “Désolé pour les fantômes”, saluant sur la toile ses fans de toujours. C’est aussi ainsi, comme à chacun de ses disques, qu’il récapitule sa vie de saltimbanque sur le premier titre de ce nouveau chapitre de sa biographie… »On croit en moi ».
C’est par cet egotrip pensif agressif que le chanteur adulte consentant pose le ton de ce nouvel album, son flow assuré sur des beats électro et des guitares discrètes.
Car oui, on croit en lui. Quinze ans déjà qu’il est là, funambule de la chanson française, un peu plus à chaque fois, indépendant et ouvert. Il nous cherche et trouve des alliés, autrefois des idoles d’enfance, aujourd’hui de nouveaux talents, le duo Kiz, Marc Parodi et Alice Chiaverini, qui posent ici pour lui des nappes et des rythmiques, enregistrent en quinconce ses chansons nues.
Sur le fil encore une fois, Benoît Dorémus trouve son équilibre, penche parfois vers le féminin, de tendres portraits de femmes, puis vers le masculin, du subtil, il virage à 360° vers le potache, glisse, agile, comme dans le clip de ce premier morceau, sur ses rollers. Il se balance, souple et déterminé à nous surprendre de toutes les facettes de ses quarante et un ans.
Avec Bénabar, il est la caricature du dragueur relou du bar, avec Clio, il est l’amant fragile qui ne sait comment ranger ses valises. Un genou de ballerine qui craque, « La Danseuse blessée », et le poète tombe amoureux. Les voilà, les fantômes, qui virevoltent aussi dans “Pas d’enfant” ou « Douze ans sans te voir », sur les pianos de Johan Dalgaard, des instants suspendus d’innocence perdue.
Et puis, l’homme se redresse, reprend le cours de sa vie, accélère dans les virages, s’amuse de ses travers, “Je retiens les dates des morts”, “Un simple rappel à la loi”, du spoken word, des mots scandés pour dire qu’il est un homme, quoi de plus naturel ?
Quelque part entre la terre et le ciel, le chanteur plébiscité de l’espace par l’astronaute Thomas Pesquet (le titre « Rien à te mettre » tweeté en direct des étoiles) nous rappelle que nous sommes des êtres complexes qui vivons dans plusieurs dimensions, qu’on ne peut pas se battre contre les fantômes, mais que l’on peut les laisser reposer en paix.
Mélanie Bauer

02.06
20h30
Durée :
Tout public
10 - 12 - 15 Euros
Les dates

Les réservations en ligne ne sont pas disponibles pour cet évènement. Merci de réserver par mail à theatrethenardier@gmail.com