Une performance mêlant langue des signes, musique électro-acoustique, danse, peinture et poésie.
avec Manuela Centrone et le Collectif d’artistes Juan Antonio Carlos (Juan Aramburu, Antonio Rodriguez Yuste, Carlos Carreras)

Une exploration autour des relations homme/femme, de la violence, ensemble de pratiques artistiques corporelles, gestuelles, calligraphiques et picturales. Ces artistes s’intéressent à la trace : comment leurs langages artistiques peuvent-ils se rencontrer, s’écrire, s’étaler, se répandre, comment peuvent-ils porter nos convictions profondes d’humanité, d’égalité, comment peuvent-ils s’inscrire, devenir traces, devenir œuvre.

« Parler des femmes de ma place d’homme, c’est tenter de percer un miroir aux multiples facettes, qui sont autant de cases dans lesquelles on les trie, on les jette, on les adule, on les blesse, on les violente, on les tue, on les vend … C’est évaluer l’état d’une société et questionner encore et toujours les concepts de liberté, d’égalité, d’équité à l’aune de la réalité, à l’aune des multiples réalités des femmes.

Une performance pour rendre hommage aux femmes et aussi pour oser montrer et dire ce qu’elles vivent, subissent, mais aussi pour parler de leurs luttes, de leur résistance. C’est aussi et toujours mettre des mots sur des comportements tout en ayant des convictions ancrées dans l’espoir. »

Antonio RODRIGUEZ YUST